Du 8 au 27 juillet 2017
Arrivés à Bishkek, nous sommes agréablement surpris par calme de la ville et les nombreux parcs et allées fleuris où l'on peut se reposer. Durant 2 jours, nous parcourons la ville pour visiter les quelques monuments, statuts, musées mentionnés dans notre guide et préparons administrativement notre voyage vers la route de la Soie. C'est également l'occasion de déguster quelques spécialités du pays: le stroganoff, le kebab à la viande inconnue, les samosa et les délicieux thé glacés.
Nous
rencontrons plusieurs Kirghiz toujours prêts à aider, le sourire au lèvre et le
chapeau kirghiz sur la tête, soit de prime à bord très sympathiques. Mais attention de ne pas les froisser car qui si
colle, si pique; les deux présidents kirghiz peuvent en témoigner: ils ont tous
les deux été délogés du pouvoir après des manifestations nationales.
La voiture réservée pour le 28 juillet au 15 août, nous avons 3 semaines pour
découvrir certains recoins du Kirghistan.
Sans perdre de temps, nous sautons dans une marshroutka (minibus kirghiz) en
direction de Karakol. Nous décidons de monter par la vallée de Karakol jusqu'au
lac Ala Kul et ensuite passer par le Pass (3.860m) menant au hot springs
Altyn-Arashan. Directement nous sommes conquis par les paysages sauvages et
montagneux, devant, à plus d'une fois, traverser des troupeaux de chevaux
sauvages, des rivières à pieds nus et des troupeaux brebis errants. Nous
campons dans un camp de Yurt à 2.500m et le lendemain à la première heure, nous
attaquons l'ascension de 1400m. Contraint de faire régulièrement
des arrêts dans les yourtes pour laisser passer les averses, nous rencontrons 2
couples de belges dont notamment Léopold qui fut au scout avec Alex.
Le col passé nous descendons vers Altyn-Arashan et ses sources d'eau chaude. Les nombreuses averses des derniers jours ont rendu
les chemins extrêmement et ont transformé les rivières en fleuves, qu'on est
obligé de traverser à pieds nus dans des eaux gelées.
Après un passage obligé par les Hot Springs pour nous réchauffer, nous sommes
embarqués par une jeep russe des années 50 jusqu'en bas de la vallée. Si le
trajet ne fut pas plus rapide qu'à pied, il fut assurément inoubliable de par
les secousses incessantes et les passages vertigineux où les roues de la jeep
glissaient entre des cailloux rocheux.
De retour à Karakol, nous faisons l'espace d'une journée (et par mauvais temps)
la vallée Jeti-Oguz et la vallée des fleurs. Nous apercevons entre les nuages
des magnifiques falaises de grès rouge, des forêts de conifères et de prairies
d'altitude. En chemin, complètement trempés nous sommes accueilli par un berger
d'altitude qui nous offre l'hospitalité, des pulls et une couverture ainsi
qu'un petit lunch. Nous buvons pour la première fois du "Koumis"
(lait de jument fermenté), un breuvage assez acide où il est difficile de
terminer le bol...
Sur
le chemin du retour, toujours détrempés, nous sommes pris en stop pour une
toute petite "Lada" dans laquelle nous nous plions en 4 dans le
coffre.
Le lendemain, nous nous rendons au Festival Etho-Fest où nous rencontrons de
nouveau Léopold et sa copine, ainsi que de nombreux belges. Lors de ce festival
nous assistons à plusieurs démonstrations de musique, de danse et de sports
kirghiz.
Le plus impressionnant fut sans doute le Horse Game opposant 2 équipe de 4
cavaliers se disputant en guise de ballon une Caracas de mouton décapité avec
pour objectif de le ramener dans son goal, deux gros pneus de tracteurs.
Le soir-même, nous prenons une autre marshroutka direction du Sud et de la
ville de Naryn. La route qui y mène est superbe et nous descendons en stop
(notamment avec un camionneur chinois) jusqu'à Tash-Rabat. Nous visitons
rapidement le fort avec une famille kirghiz qui nous invente ensuite à manger
avec elle dans une yourte, un délicieux pain cuit à même le poêle et plusieurs
confitures divines. Finalement, nous restons dormir dans la yourte et nous
partons le lendemain pour le pass et le lac Chatyr-Kul en cheval.
Après la ballade, nous entamons la descente à pied vers la vallée. Même pas
300m plus loin, nous sommes repris en stop par une famille kirghiz qui, voyant
notre appareil photo, demande aux 4 autres voitures du cortège familiale, de
s'arrêter pour prendre une photo de famille. Le même jour, après 3 voitures
différentes, nous revenons à Naryn et poursuivons même un quatrième auto-stop
pour remonter vers le Nord où nous passerons la nuit en camping sauvage au bord
de la route.
Le lendemain, nous rallions le lac Song Kul, toujours en stop. Ils sont incroyables
ses kirghiz, outre le fait de nous transporter, ils vont même s'arrêter pour
nous faire goûter leurs spécialité comme le Kefir (fromage à base de la lait de
vache) vendu à même la route. A notre arrivée, nous faisons la rencontre du
famille kirghiz qui nous invente une nouvelle fois à manger du pain, de la
confiture et du thé. Nous décidons de planter la tente à quelques mètres de
leur yourte dans une immense plaine où les chevaux, chèvres, vaches se côtoient
en totale liberté. Durant les deux jours sur place, nous ferons d'abord une
ballade à pied puis nous empruntons deux de leur chevaux pour quelques euros
pour vagabonder seuls au milieu de ces immenses plaines fleuries à
l'infini. Une journée magique avec deux chevaux aux caractères bien différents,
celui de Vinciane plus calme et celui d'Alex toujours prêt à partir au galop,
normal c'est un cheval entrainé pour le Horse Game.
Après notre ballade et les fesses en compote, nous retrouvons notre famille et
repartons avec un délicieux pain encore chaud dans notre sac. Quelques
kilomètres plus loin, nous sommes repris en stop à l'arrière d'une camionnette
d'une famille Kirghiz. Nous faisons simplement halte à Kochkor, le temps d'une
nuit et le lendemain nous mettons le cap vers le lac salé situé à cité du lac
Issy Kul. L'endroit, cité balnéaire locale avec de très nombreux locaux, est
rafraîchissant et l'occasion de nager/flotter, ainsi que de faire un bain de
boue (au pétrole) et camper au bord du lac avec une magnifique vue sur les
cîmes enneigées.
Le lendemain, nous retournons sur Bishkek, un premier tronçon en auto-stop (toujours) et un second avec le train local (très lent mais nous permettant de comtempler les paysages). Après ce rapide retour sur Bishkek, nous décidons de mettre les 4 jours à profit, avant d’avoir le 4X4, pour se ballader dans la vallée de Al Ratcha (Sud de Bishkek). Nous sommes ralentis par le mauvais temps mais la ballade est très reposante et sans aucune âme qui vive jusqu’au refuge totalement abandonné au milieu des montagnes.
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